Le sommeil est une fonction physiologique et vitale.
Nous passons le tiers de notre vie à dormir.
Le sommeil est constitué d’environ 4 cycles de 90 mn à 120 minutes chacun.
Chaque cycle comporte 5 stades qui vont de l’endormissement, au sommeil lent léger (2 stades), puis sommeil lent profond (2 stades), suivi d’un temps de latence avant le réveil.
Après 65 ans, le sommeil évolue : nuits plus courtes, réveils plus fréquents, sommeil fractionné, on rêve moins, le sommeil est moins profond. Une sieste, dans la journée, est alors la bienvenue.
La sensation de moins bien dormir apparait et est source de plaintes du sommeil chez bon nombre de personnes de plus de 65 ans.
Les troubles du sommeil peuvent générer une baisse de vigilance pendant la journée et être à l’origine de chutes, d’accidents domestiques. Les nuits trop courtes peuvent également être la répercussion d’une certaine irritabilité et causer des dépressions. En outre, une fatigue chronique peut retenir la personne âgée chez elle et la priver de lien social.
La durée du sommeil dépend du rythme de chacun :
Il n’y a pas toujours une maladie derrière la plainte du sommeil.
Le sommeil doit faire partie de l’évaluation gériatrique.
Si vous prenez des somnifères, le sevrage est possible.
L’adhésion du patient passe par un contrat passé avec son médecin. Cela nécessite un suivi et une prise en charge plus long qu’une maladie courante.
Un sevrage doit être coordonné entre 3 acteurs :
L’arrêt des somnifères ne peut être que bénéfique : d’une part par la disparition des risques des effets secondaires et par un sommeil naturel, un sommeil de meilleure qualité, avec un réveil plus claire, et une journée de meilleure qualité.
Attention aux prescriptions de somnifères inappropriées.
A retenir :