2 profils-types de chuteurs représentent 80 % des chutes
Les conséquences des chutes sont nombreuses et sont de plusieurs ordres
et marquent une rupture dans la vie des personnes et une perte d’autonomie
Le ministre des Solidarités et de la Santé et la ministre déléguée chargée de l’Autonomie ont lancé en février 2022 un plan triennal anti-chute des personnes âgées, dont l’objectif est de réduire de 20% en 3 ans le nombre de chutes mortelles ou entraînant une hospitalisation des personnes de plus de 65 ans et plus.
Les chutes surviennent fréquemment dans les lieux « à risques », comme la cuisine, la salle de bain, les escaliers ou le jardin.
Une prise en charge adaptée et précoce permet d’en diminuer l’impact.
Un exemple européen d’actions communes sur une thématique phare dans la prévention des chutes est la promotion de l’activité physique mise en avant dans l’étude HAPPIER.
Cette étude, réalisée par l’Institut national des politiques publiques à partir de janvier 2013, avec l’appui de l’association Siel Bleu, s’est déroulée sur un an dans 32 maisons de retraite en Belgique, en Espagne, en France et en Irlande, pour 450 résidents. L’étude a mesuré l’impact de 3 programmes d’Activité Physique Adaptée (gym prévention chute, gym sur chaise, gym Alzheimer), sur la qualité de vie des résidents, sur leurs facultés cognitives et physiques ainsi que l’effet de tels programmes sur la qualité de vie professionnelle du personnel soignant.
Elle a démontré que la pratique d’une heure d’APA par semaine permet entre autres :
4 pays
européens
32 résidences
de personnes âgées
450 résidents
divisés selon leur autonomie
12 mois de séances
1 ou 2 sessions hebdomadaires