PREVENTION DES
TROUBLES DE LA MEMOIRE

Dans nos sociétés, l’oubli a mauvaise presse.

Certes nos petits oublis du quotidien sont agaçants et ceux liés aux troubles de la mémoire sont handicapants. Toutefois, oublier est vital car la mémoire ne peut pas tout retenir, elle doit absolument faire le tri entre l’important et le superflu pour ne pas saturer.

Qu'entend-t'on par "troubles de la mémoire" ?

Les troubles de la mémoire altèrent principalement la capacité à mémoriser un fait nouveau et/ou à retrouver une information ancienne.

Concrètement, on ne se rappelle plus certains faits récents ou des souvenirs anciens… ou les deux à la fois. Si les oublis concernent des événements vécus avant la survenue de la pathologie, on parle d’ amnésie rétrograde. S’ils touchent les nouveaux événements qui se présentent, l’amnésie est dite ‘antérograde’. Enfin, l’amnésie ‘lacunaire ‘ est une perte de mémoire ne touchant qu’une certaine période par exemple durant une perte de conscience, une crise d’épilepsie,… .

Quand faut'il s'en inquiéter ?

Ne plus savoir où l’on a posé ses clefs ou garer sa voiture, ce qu’on est venu chercher à la cave…

Généralement, liés à un manque d’attention, d’intérêt ou à un événement interférent, ces petits bugs de la mémoire sont tout à fait normaux.

En revanche, divers indices signent la présence d’authentiques troubles de la mémoire : non reconnaissance de lieux ou de visages familiers, impossibilité répétée à se souvenir de choses récentes même avec l’aide d’indices, s’égarer quand on sort dans son propre quartier, etc…

Si les troubles semblent liés à une maladie ou à un traumatisme, il faut également consulter son médecin sans tarder qui peut vous orienter vers une consultation mémoire pluridisciplinaire avec des médecins et neuropsychologues. Au cours de cette consultation mémoire, des tests standardisés, une analyse de la plainte du patient et de sa famille et un examen neuropsychologique sont réalisés.

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